Eloge du carburateur : eloge du travail , un regard d’un philosophe mecano


Je partage avec vous ce lien pour evoquer un regard philosophique sur le travail qui fait l’eloge du travail concret et artisanal :

 

« La génération actuelle de révolutionnaires du management s’emploie à inculquer de force la flexibilité aux salariés et considère l’éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l’exemple du consultant en gestion, vibrionnant d’une tâche à l’autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l’évier, la raie des fesses à l’air. »

 

Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think-tank à Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir… un atelier de réparation de motos. À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l’une des réflexions les plus fines sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.

Mêlant anecdotes, récit, et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l’« économie du savoir », se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l’inverse, il restitue l’expérience de ceux qui, comme lui, s’emploient à fabriquer ou à réparer des objets – ce qu’on ne fait plus guère dans un monde où l’on ne sait plus rien faire d’autre qu’acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l’« économie du savoir ».

 

« Retour aux fondamentaux, donc. La caisse du moteur est fêlée, on voit le carburateur. Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis… »

 

 

Grande conférence de la santé : la CPU formule des propositions


L’intégration des formations paramédicales au sein de l’Université

 

– La mise en place d’un grand secteur santé rassemblant des UFR de santé avec des formations longues et des UFR de santé avec des formations courtes ;

– L’intégration de l’ensemble des formations paramédicales au sein de l’Université ;

– Une différenciation au niveau de la formation entre les professions nécessitant au moins 5 ans de formation (formation longue) où la sélection doit se faire progressivement, par exemple après la 2ème année, et les professions nécessitant 3 ans de formation (formation courte) où l’accès doit être direct pour chaque profession. Les étudiants non reçus pour intégrer une formation longue pourront rejoindre une formation courte en 2ème année ;

– La mise en place de cours en commun entre formations courtes et formations longues tels que la santé publique, l’épidémiologie, l’anatomie, la physiologie, le questionnement éthique, la sensibilisation à la coordination des soins par exemple ;

– L’identification d’un parcours recherche pour les formations paramédicales.

 

Les emotions litteraires


La première journée d’étude de ce cycle sera consacrée aux émotions littéraires telles qu’elles sont perçues, décrites, exploitées par les scientifiques, et tout particulièrement au sein de la médecine narrative et des neurosciences cognitives. La médecine narrative est une approche initiée par Rita Charon qui vise à développer des capacités d’écoute au sein du corps médical, à améliorer la qualité de la relation médecin/malade et à encourager la réflexion sur leur pratique professionnelle. Elle est basée sur une connaissance et une reconnaissance des modalités du récit et de sa force de structuration de l’expérience pathologique. La littérature devient ainsi le terrain sur lequel soignant comme soigné mobilisent (remobilisent, démobilisent) la dimension narrative du « prendre soin ».

 

ANNONCE

 

Argumentaire

 

La première journée d’étude de ce cycle sera consacrée aux émotions littéraires telles qu’elles sont perçues, décrites, exploitées par les scientifiques, et tout particulièrement au sein de la médecine narrative et des neurosciences cognitives.

 

La médecine narrative est une approche initiée par Rita Charon[1] qui vise à développer des capacités d’écoute au sein du corps médical, à améliorer la qualité de la relation médecin/malade et à encourager la réflexion sur leur pratique professionnelle. Elle est basée sur une connaissance et une reconnaissance des modalités du récit et de sa force de structuration de l’expérience pathologique. La littérature devient ainsi le terrain sur lequel soignant comme soigné mobilisent (remobilisent, démobilisent) la dimension narrative du « prendre soin ».

 

Quelle est la place des émotions littéraires dans cette approche émergente ?[2] Comment cette place est-elle pensée par la manière dont la neuropsychologie cognitive conçoit aujourd’hui les émotions littéraires ? Celles-ci sont-elles particulières, uniques, passagères, irréversibles ? Quels liens entretiennent-elles avec la mémoire ? Partagent-elles certaines modalités avec d’autres types d’émotions ?

 

Cette journée d’étude transdisciplinaire vise à intégrer ces questionnements dans une perspective médicale ouverte aux applications pratiques de la recherche sur les émotions littéraires, sur leurs caractéristiques et sur leurs modes de présence au monde.

Les émotions littéraires perçues, décrites, exploitées par les scientifiques : de la médecine narrative aux neurosciences cognitives », Appel à contribution, Calenda, Publié le jeudi 29 janvier 2015,http://calenda.org/316452

Loi hpst et pratiques avancees: ça avance!


Chapitre II : Innover pour préparer les métiers de demain

 

Article 119

 

Le code de la santé publique est ainsi modifié :

 

1° Au début du livre III de la quatrième partie, il est ajouté un titre préliminaire ainsi rédigé :

 

Titre PRÉLIMINAIRE : EXERCICE EN PRATIQUE AVANCÉE

 

Art. L. 4301-1. – I. – Les auxiliaires médicaux relevant des titres Ier à VII du présent livre peuvent exercer en pratique avancée au sein d’une équipe de soins primaires coordonnée par le médecin traitant ou au sein d’une équipe de soins en établissements de santé ou en établissements médico-sociaux coordonnée par un médecin ou, enfin, en assistance d’un médecin spécialiste, hors soins primaires, en pratique ambulatoire.

 

Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de l’Académie nationale de médecine et des représentants des professionnels de santé concernés, définit pour chaque profession d’auxiliaire médical :

 

1° Les domaines d’intervention en pratique avancée qui peuvent comporter :

a) Des activités d’orientation, d’éducation, de prévention ou de dépistage ;

b) Des actes d’évaluation et de conclusion clinique, des actes techniques et des actes de surveillance clinique et para-clinique ;

c) Des prescriptions de produits de santé non soumis à prescription médicale obligatoire, des prescriptions d’examens complémentaires et des renouvellements ou adaptations de prescriptions médicales ;

 

2° Les conditions et les règles de l’exercice en pratique avancée.

 

II. – Peuvent exercer en pratique avancée les professionnels mentionnés au I qui justifient d’une durée d’exercice minimale de leur profession et d’un diplôme de formation en pratique avancée délivré par une université habilitée à cette fin dans les conditions mentionnées au III.

Sont tenues de se faire enregistrer auprès du service ou de l’organisme désigné à cette fin par le ministre chargé de la santé, avant un exercice professionnel, les personnes ayant obtenu un titre de formation requis pour l’exercice en pratique avancée.

La nature du diplôme, la durée d’exercice minimale de la profession et les modalités d’obtention du diplôme et de reconnaissance des qualifications professionnelles des ressortissants européens sont définies par décret.

 

III. – Toute université assurant une formation conduisant à la délivrance du diplôme de formation en pratique avancée doit avoir été habilitée à cet effet sur le fondement d’un référentiel de formation défini par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l’enseignement supérieur, dans le cadre de la procédure d’accréditation de son offre de formation.

 

IV. – Les règles professionnelles et éthiques de chaque profession, ainsi que celles communes à l’ensemble des professionnels de santé, notamment celles figurant aux articles L. 1110-4 et L. 1111-2, demeurent applicables sous réserve, le cas échéant, des dispositions particulières ou des mesures d’adaptation nécessaires prises par décret en Conseil d’Etat.

 

Le professionnel agissant dans le cadre de la pratique avancée est responsable des actes qu’il réalise dans ce cadre. ;

 

2° Au dernier alinéa de l’article L. 4161-1, après les mots : « ses malades, », sont insérés les mots : « ni aux auxiliaires médicaux exerçant en pratique avancée en application de l’article L. 4301-1, ».

 

 

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